Chapitre 128 : C'est une expédition jusqu'à mon retour à la maison
Le lendemain matin.
Je me lève assez tôt puis j'arrange et prépare les choses pour notre départ. Aujourd'hui est le jour où nous allons enfin rentrer à la maison. Je suis absent de chez moi depuis 10 jours.
Je me demande pourquoi je veux rentrer chez moi le plus tôt possible alors qu'il est confirmé que je peux enfin rentrer chez moi. Eh bien, je suppose que c'est parce que j'ai l'impression d'appartenir à cette maison.
Marius m'avait demandé de prendre le petit déjeuner avec lui mais j'ai refusé, disant qu'il était probablement plus fatigué que moi hier, donc qu'il devrait se reposer davantage. Je lui ai dit que j'aimerais plutôt prendre le petit déjeuner avec les domestiques. Bien sûr, je ne savais pas où se trouvait la salle à manger des domestiques, alors j'ai décidé d'attendre à l'extérieur de la pièce qui m'était assignée.
Quand je suis sorti de la pièce, j'ai vu Liddy se tenir là, elle aussi semblait avoir fini ses préparatifs.
"Bonjour, Liddy."
"Bonjour, Eizou."
Nous avons échangé nos salutations matinales. Dès mon retour à la maison, Liddy fera partie de ma famille… je pense. Enfin, à moins que les trois autres ne refusent. Cependant, je crois qu'ils l'accepteront tous naturellement. Il serait préférable que cinq personnes de races et de positions différentes puissent s'entendre lors des salutations du matin et pour adorer le Kamidana.
(Ndt : Un kamidana est une sorte de sanctuaire shintô miniature, posé ou accroché au mur dans certaines maisons japonaises. Le kamidana contient divers objets liés aux cérémonies shintoïstes. L'adoration devant le kamidana consiste à dire des prières, faire des offrandes de nourriture et de fleurs. Avant cela, il est rituellement important de se purifier en se lavant les mains. )
Puis un serviteur est venu après que nous ayons eu quelques bavardages inutiles. C'était Bowman. Je suis sûr que c'est un très bon serviteur de cette famille et je me souviens bien de lui parce que c'est un homme avec une bonne carrure.
"Bonjour Bowman."
Bowman parut un peu surpris mais il répondit promptement à la salutation.
"Bonjour.Monsieur Eizou-sama, Madame Liddy-sama. Pour être saluer par Monsieur Eizou… »
Hmm, tu ne te souviens pas habituellement du nom des serviteurs ? Même si j'ai un nom de famille dans ce monde, je ne suis pas vraiment un noble.
"Eh bien, tu m'as dit ton nom donc c'est impoli si je ne m'en souviens pas, non?"
« Non, c'est ridicule. Il n'y a pas une telle chose."
Il n'est pas étrange de supposer que je suis dans une certaine position puisque je suis un ami de son maître, mais je suis un vieux forgeron sans aucune position officielle.
Tout en apaisant Bowmann, qui avait peur, moi et Liddyn avons été guidés vers la salle à manger du domestique. Il semble que tout le monde dans la cafétéria du domestique est censé se rassembler au petit-déjeuner. Eh bien, sauf pour ceux qui ont du travail et ceux qui sont en congé le matin. Cependant, ceux qui ne sont pas de service se réveillent généralement à cette heure habituelle le matin, de sorte que presque tout le monde est réuni ici, sauf ceux qui ont un travail à faire maintenant.
La maison Eimurl n'est pas une maison incroyablement grande, mais c'est quand même la maison d'un comte après tout. Le nombre de personnes rassemblées ici est proche des deux chiffres. Je vois aussi Matis, qui était avec nous dans l'expédition. Eh bien, c'est un palefrenier dans ce manoir après tout.
Si tout le monde pense que je suis un ex-aristocrate devenu forgeron, alors lje suppose qu'il semble préférable de ne pas s'en soucier .
Pendant le petit déjeuner, une jeune fille m'a demandé mon expérience alors je lui ai raconté l'histoire de l'expédition. Je me demande si être un "garçon manqué" est dans la famille Eimurl, cette fille voulait entendre parler de la subjugation la plus récente dans la grotte plutôt que de la vie dans le camp.
Même si elle était une servante de la famille Eimurl, je ne lui ai pas dit que j'étais celui qui avait tué le hobgobelin au cas où. "Il faisait noir et je ne sais pas si c'était le commandant ou quelqu'un d'autre." C'est ce que j'ai dit. Liddy était un peu malheureuse mais je suis sûr qu'elle comprendrait pourquoi je fais ça.
Après le petit-déjeuner, j'ai décidé de partir rapidement pour ne pas gêner le travail des domestiques mais Bowman a dit : « C'est aussi notre travail d'aider les invités dans leur départ. »
Puis un visage familier apparut à ce moment-là.
"Oh-, si ce n'est pas Camilo?"
"Eh ! J'ai eu des affaires ici hier. J'ai entendu dire que l'équipe de subjugation était de retour, alors j'ai envoyé quelqu'un pour demander si je pouvais vous raccompagner à la maison, car je reviendrai également aujourd'hui. Cependant, on dit que tu partais maintenant, alors je me suis précipité. »
« Oh, je suis désolé pour ça. Je comptais rentrer chez moi à pied, tu vois. »
"Alors, tu veux rentrer ensemble ?"
"Très bien. Je vais accepter votre offre alors. »
Ma relation avec Marius et Camilo est ce que vous appelez le destin humain.
Ainsi, à la fin, Liddy et moi montons sur le chariot de Camilo. Dès qu'il s'est levé, Marius s'est approché, ce qui s'est transformé en un bref salut d'adieu.
"D'accord, à la prochaine."
"Ouais. A bientôt, Eizou. »
Marius, Bowman et les autres serviteurs agitent leurs mains alors qu'ils nous voient quitter le manoir. Le paysage familier du wagon défile à mesure que nous approchons de la ville extérieure, et bien qu'il soit assez tôt, nous traversons une route très fréquentée, puis nous sortons finalement par la porte du mur extérieur. J'ai regardé en arrière les murs extérieurs imposants, le château et les montagnes derrière lui.
Je me demande quand serai-je de nouveau ici. A cette époque, j'aimerais passer à la boutique de Sandro.
Les nuages qui semblent être lourds avec beaucoup d'eau qui coule à l'intérieur s'écoulent au loin. Un ciel d'un blanc laiteux s'étendait ici, dessinant un contraste avec la prairie. C'est la route habituelle.
En cours de route, Camilo m'a beaucoup posé de questions sur l'expédition. Je ne lui ai pas dit qui avait vaincu le hobgobelin mais il l'avait probablement déjà deviné. C'est de Camilo dont nous parlons après tout. Il ne ferait rien non plus qui serait désavantageux pour la Maison Eimurl.
J'étais vigilant, mais rien ne s'est passé sur la route. Comme nous sommes en route, Camilo m'a dit qu'il y avait eu une augmentation du nombre d'attaques contre des personnes ces derniers temps. Ce qui est étrange, c'est qu'ils ne font que chercher quelque chose, et quand ils découvrent que la victime ne l'a pas, ils la laissent simplement partir.
Bien que le nombre de patrouilles augmente, il semble que le criminel n'ait pas été retrouvé, alors il m'a prévenu : "Il semble qu'il n'y ait pas de vrais dégâts, mais faites attention quand vous viendrez en gros la prochaine fois."
Nous sommes descendus du chariot de Camilo à l'entrée de la forêt, nous avons dit au revoir, puis nous nous sommes séparés. Je le vois une fois par semaine, donc notre séparation est plutôt décontractée.
Nous avons ensuite traversé la forêt, que je connaissais maintenant très bien. De temps en temps, on peut voir un petit animal comme un écureuil sur un arbre. Ils m'ont rappelé Miss Frederica, mais je me suis demandé si c'était trop impoli de ma part.
Alors que nous marchions, espérant ne pas croiser un loup ou un ours en chemin, j'ai entendu un bruit d'approche féroce au loin. Il ne courait pas vers nous par accident, il savait définitivement que nous étions ici et visait cet endroit.
J'ai sorti mon épée courte alors que j'essayais de comprendre ce qui s'approchait.
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